LabVIES

École

Supérieure

d’Art de Lorraine

Volume - Interfaces - Espace - Scénographie

PUBLICATIONS

> Esthétiques du Pire

Colloque international Le pire n’est jamais certain, au Centre Pompidou Metz, organisé par le Cérap de Paris 1, et ÉSAL, Paris, Lienart, 2011

 

Qu’est-ce qu’un risque majeur ? Tout d’abord, le « risque » en lui-même se définit par une perte potentielle, que l’on doit pouvoir identifier et mesurer, en terme d’enjeux. Une perte inhérente à une situation ou une activité donnée, associée à une probabilité d’occurrence — ou d’une série d’événements. Il faut bien ne pas confondre le risque et l’incertitude face aux dangers, qui est non qualifiable, non identifiable et encore moins quantifiable. Nécessaire à toute prise de décision, la gestion des risques consiste en l’évaluation et l’anticipation de ces risques et à mettre en place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes. Cette gestion et les solutions apporter à ces risques reposent sur les observations faites par la cindynique , la science qui étudie le risque. Dans le cadre de la réflexion qui est la nôtre, celui de l’exposition/colloque Le pire n’est jamais certain, nous aurions tout intérêt à inverser le perspectivisme usuel de la sémiologie, qui va l’émetteur d’une proposition donnée au récepteur en passant par son transmetteur pour apporter les questions suivantes : Que peut le citoyen autonome face aux risques majeurs ? Que peut notre spectateur qui jouera, dans le meilleur dans cas, le rôle d’un interprète actif élaborant sa propre traduction pour se faire son opinion sur la question ? Quel est le statut des ces opinons propagées à travers les masses médias, qu’elles émanent d’autorités scientifiques, religieuses ou gouvernementales ? Quel rôle jouent aujourd’hui les médias numériques de masse au sein de notre humanité augmentée ?

 

 

 

> RISK

En 2008 - 2009, l’ÉSAL / site Metz et son laboratoire de recherche, le LabVIES (Laboratoire d’interactions multimédias Volumes, Interactions, Espaces et Scénographies) se sont rapprochés du Centre d’Études et de Recherches en Arts Plastiques de l’Université Paris1 (CÉRAP), et de son directeur, Richard Conte, pour développer ensemble un partenariat et un programme de recherche art/science. En 2009-2010, ce partenariat se structure dans une problématique de travail intitulée Le pire n’est jamais certain et concerne la question de la création plastique à l’épreuve des risques majeurs. Cet axe de recherche pose la question du rôle de l’artiste dans les grands enjeux de société : que peut l’artiste face aux risques majeurs ? Au-delà des réponses technologiques et scientifiques apportées à cet ensemble de questions, le LabVIES se positionne d’emblée en interrogeant plus spécifiquement nos différents types de réactions face à notre environnement multirisque et en leur prêtant des fondements idéologiques.

 

 

 

> Le pire n’est jamais certain (sous la direction de Christian Debize)

La création plastique à l’épreuve des risques majeurs (catalogue)

éditions de l’ÉSAMM, 2010

 

L’exposition présente des artistes dont les œuvres ont une incidence sur notre monde globalisé, un monde à l’épreuve des risques majeurs. Nous prenons consciences avec eux, que nous sommes tous embarqués, embarqués à bord de notre vaisseau-terre, dont nous devons contrôler les réserves d’énergies, maintenir à température constante et surveiller la qualité de l’air respirable. Il en va tout simplement, selon certaines sources, de la survie de notre humanité. Il nous faut donc partir de ce que les artistes instaurent, entrer de plain-pied dans la singularité des œuvres et leurs environnements, en extraire ce qui attire l’attention, attise la prise de conscience sur l’ensemble des risques majeurs auxquels nous sommes aujourd’hui soumis. Constater aussi que, si la vie est toujours une vie dans un environnement — et donc contre un environnement et dans la nécessité de se protéger de celui-ci — débute alors à l’aube du vingt et unième siècle la crise permanente des risques majeurs.

 

 

 

> Reste et ressentiment (le Paradis)

de christian globensky

64 pages, français/anglais, 11 €

disponible sur commande à l’ÉSAM

1, rue de la Citadelle, 57000 Metz tél 03 87 68 25 25

beauxarts@metzmetropole.fr  http://esam.metzmetropole.fr

 Cette exposition inaugurant le Manifeste de l’Art Humanitaire plonge aux origines de la langue pour désigner le jardin qui se ferme sur lui-même : le Paradis — se protéger ou en exclure les indésirables ? Dès lors la question posée, l’horreur guette l’intrus. Il lui faut franchir un sas tonitruant, puis un champ de mines conceptuelles, se frotter à du barbelé… Une plaque tectonique interactive ébranle l’univers sonore de cette scénographie tout en camouflage où des valises lumineuses délivrent d’étranges messages...

« Christian Globensky artist says of first hearing about Brights: “I was immediately tempted by the idea...” Now he has mounted in Metz (France) an exposition developing his “Proclamation of Humanitarian Art.” The head of the Fine Arts School in Metz Olivier de Monpezat characterizes the artistic aspiration as “being an aesthetic bearer of a discourse that proposes to reconcile the East and the Occident the North and the South” / “a quest of a new direction” / “a will to pass on a vision of the world of the capacities of humanity to make it more human”). Having just received and opened the 64-page exhibition catalog Co-Directors are likewise “immediately tempted...” »      Mynga Futrell

 

 

 

> Le Salon  1 — Dispositifs, Architecture et Scénographie

Revue du Centre de recherche I.D.E. « Image/Dispositifs/Espace » — en partenariat avec le LabVIES pour le premier cycle de séminaires dirigé par Sally Bonn et Alain (Georges) Leduc - disponible sur commande à l’ÉSAMM

1, rue de la Citadelle, 57000 Metz tél 03 87 68 25 25

beauxarts@metzmetropole.fr  http://esam.metzmetropole.fr

 

Ce numéro 1 de la revue Le Salon contient les séminaires organisés par le centre de recherche I.D.E. et le LabVIES dans le cadre du Master de l’ESAMM : Arts de l’exposition et scénographies. Dans le cadre d’une réflexion sur les scénographies singulières, telles que la scénographie du son, de la lumière, du paysage, nous souhaitons enrichir le panorama des connaissances des étudiants du master acquises tout au long de l’année auprès de professionnels de la scénographie en apportant un éclairage nouveau. Ainsi, des invités nous ferons partager leurs expériences personnelles de la scénographie, d’autres apporteront une dimension théorique  qui nous permettra de faire une synthèse sur des approches inusitées, voire insoupçonnées de la scénographie d’exposition.

Le Salon est la revue du Centre de Recherche de l’ÉSAMM (École Supérieure d’Art de Metz-Métropole) créé en 2006. Ce Centre de Recherche (dirigé par Sally Bonn et Alain (Georges) Leduc), intitulé « Image/Dispositifs/Espace » s’est donné pour tâche d’interroger de multiples manières ce qui concerne aussi bien l’image que l’espace à travers la notion de dispositif.

 

 

 

> Médiagraphie

collection  En Quête 1, édition de l'ESAMM

dirigée par Christian Globensky et Cécile Marie

disponible sur commande à l’ÉSAMM

1, rue de la Citadelle, 57000 Metz tél 03 87 68 25 25

beauxarts@metzmetropole.fr  http://esam.metzmetropole.fr

 

Ce numéro 1 de la revue En Quête contient les acte d'un séminaires organisés par le le LabVIES  : Médiagraphie  et interfaces

intervenants : Jean-Loius Weissberg, Christian Globensky, Anne-Gaêlle Baboni Schilingi

 

L’interface symbolise aujourd’hui pour l’artiste un schéma abstrait d’organisation conceptuelle qui doit permettre au spectateur de se situer face à une œuvre d’art. Ce schéma abstrait d’organisation conceptuelle représente en quelque sorte pour le spectateur « un plan de montage » — comme un diagramme d’instructions, de compositions — qui permettra à ce dernier de retrouver l’intention première de l’artiste. L'artiste doit donc développer des outils conceptuels afin de permettre au spectateur d’avoir une logique d’accès aux différents éléments de sa réalisation artistique. L’interface devient ainsi une métaphore, un cadre de référence où s’entrelacent le vocabulaire formel et le contenu pour ainsi fournir la clé d’interprétation de l’œuvre.